SOCIETE DE SAINT JEAN

EDITO : LE MOT DE LA PRESIDENTE

Chers Amis,

Dans ce Carnet de l’été 2013, vous trouverez des articles sur la vie de la Société avec ses hauts et ses bas !

Il y a les artistes qui ont du succès, comme Dominique Kaeppelin et nous en sommes très fiers et d’autres, qui ont plus de difficultés, mais qui ont aussi du talent, comme Nathalie Rialland, dont nous présentons ici l’ouvrage illustré qu’elle vient de faire paraître.

Vous trouverez aussi, les notes et photos que Sylvie J. Ollivier a rapportées de son voyage en Ethiopie, le compte-rendu de notre dernière exposition au beffroi du 1^er Arrondissement, et enfin, l’incontournable article de notre Aumônier, cette fois-ci sur « la pauvreté ».

Voilà l’occasion de nous demander si cette pauvreté n’existerait pas au sein même de notre Société ?  Tous les artistes n’ont pas le même succès et malgré leur valeur, il y en a qui restent dans l’ombre, et nous savons ce que cela entraîne : déception, découragement, repliement sur soi-même, solitude et puis avec l’âge arrive la maladie.

Est-ce que notre Société n’a pas justement un rôle à jouer, en tant que confraternité.

Ne devrions-nous pas nous efforcer d’aller vers ceux-là et leur exprimer notre amitié. C’est par une telle action, que nous affirmons notre différence, par rapport à une quelconque association d’artistes. Enfin, par le Carnet aussi, nous pouvons manifester notre sympathie : il est le lien indispensable entre les membres et par son intermédiaire chacun peut communiquer aux autres ses recherches, ses travaux mais aussi ses préoccupations.

Je vous souhaite un bel été, qu’il soit pour vous un temps de repos, de ressourcement et d’enrichissement, un temps propice à la contemplation de la nature, comme nous invite à le faire notre ami Roland Souchon, avec ce très beau poème.

Françoise Bouleau-Koca

Présidente

L'ABER, MUSE et MERE       

>  Noce de l'océan et du fleuve, l'aber porte loin en terre la vie maritime

> Le matin, c'est une immensité intime, insaisissable éclat d'immortalité

> Le soir, c'est un halo de mystère, rayonnement d'une grâce éphémère 

> Au gré des marées, le flux arrive comme une résonnance divine

> L'influence marine s'invite parfois avec la discrétion d'une anémone

> Ou bien, elle pénètre presque par effraction

> Ourlant les grèves à l'infini

> C'est l'heure de la grande respiration océane.

(Avec l'aimable autorisation de Roland SOUCHON)

Lien vers le bulletin ETE 2013 - - -